Le Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs 2012 récompense Sophie Aimon, post-doctorante en neurosciences, pour ses recherches sur l'activité neuronale de la drosophile.

Techniquement, il est difficile d'établir une carte complète de l’activité du cerveau en lien avec un état mental chez l’humain.

Néanmoins, certains états mentaux étant corrélés à des comportements observés chez les animaux, Sophie Aimon propose d’étudier l’activité neuronale du cerveau de la mouche à vinaigre (drosophile), avant, pendant et après s’être nourrie.

L’objectif est de comprendre les mécanismes régissant les états mentaux relatifs à la faim afin de proposer de nouvelles approches pour traiter leurs dysfonctionnements (comme le diabète, l’obésité ou l’anorexie).

Sophie Aimon en quelques mots

Thèse : « Étude d’un canal potassique voltage dépendant reconstitué dans des vésicules unilamellaires géantes ». Université Pierre et Marie Curie, Paris VI - École doctorale : La physique, de la particule à la matière condensée, Laboratoire UMR 168 CNRS de l’Institut Curie.

Stage post-doctoral : « Établissement d’une carte d’activité neuronale corrélée aux états mentaux relatifs à la faim chez la drosophile ». Kavli Institute for Brain and Mind de l’University of California, San Diego, à La Jolla (USA) sous la direction du Docteur Ralph J. Greenspan.

Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs

Créé en 1990, le Prix pour les jeunes chercheurs est l’une des premières initiatives de la Fondation Bettencourt Schueller. Jusqu'en 2021, ce prix était décerné chaque année à 14 jeunes docteurs en sciences ou docteurs en médecine, pour leur permettre de réaliser leur séjour post-doctoral dans les meilleurs laboratoires étrangers. 349 jeunes chercheurs ont été distingués. La dotation du prix était de 25 000 euros.

Tous les lauréats du prix