Le Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs 2016 récompense Kaoutsar Nasrallah, post-doctorante, pour ses recherches sur la plasticité synaptique.

Le sujet de recherche de la lauréate

Les neurones communiquent les uns avec les autres par le biais de synapses dont le fonctionnement est loin d'être figé. Les synapses possèdent en fait la capacité de moduler la force du message qu'elles transmettent.

Kaoutsar Nasrallah est soutenue par la Fondation pour explorer les bases moléculaires et cellulaires de la plasticité synaptique dans un circuit neuronal méconnu de l'hippocampe, région du cerveau dédiée à la mémoire. Comprendre la plasticité synaptique dans ce circuit inexploré, et particulièrement dans ses cellules moussues, axones excitateurs de neurones, pourrait éclairer l'origine de pathologies telles que l'épilepsie, la maladie d'Alzheimer, la schizophrénie ou encore l'autisme.

Kaoutsar Nasrallah

Docteur en Sciences.

Thèse de sciences : « Rôle du récepteur métabotropique du glutamate de type 4 (mGluR4) dans le contrôle de la transmission synaptique dans la région CA2 de l'hippocampe », sous la direction du Docteur Vivien Chevaleyre, Centre universitaire des Saints-Pères. Université Paris Descartes, École doctorale Cerveau, Cognition, Comportement.

Post-doctorat : « Plasticité synaptique au sein d’un circuit associatif inexploré de l’hippocampe : mécanismes et conséquences fonctionnelles », auprès du Docteur Pablo Castillo, Albert Einstein College of Medicine, Bronx, États-Unis.

Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs

Créé en 1990, le Prix pour les jeunes chercheurs est l’une des premières initiatives de la Fondation Bettencourt Schueller. Jusqu'en 2021, ce prix était décerné chaque année à 14 jeunes docteurs en sciences ou docteurs en médecine, pour leur permettre de réaliser leur séjour post-doctoral dans les meilleurs laboratoires étrangers. 349 jeunes chercheurs ont été distingués. La dotation du prix était de 25 000 euros.

Tous les lauréats du prix