Le Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs 2018 récompense Oriane Turrel, post-doctorante en neurosciences, pour ses recherches sur les modifications de la structure synaptique impliquées dans la mémoire.

Mieux comprendre la création des souvenirs

Oriane Turrel souhaite comprendre les mécanismes moléculaires impliqués dans la formation et la modification de la structure de la synapse au cours de la création de souvenirs.

Son doctorat l’a amenée à découvrir chez la mouche Drosophile plusieurs neuropeptides qui agissent de concert pour la constitution correcte d’un souvenir olfactif. Son post-doctorat se focalise sur le vieillissement, qui affecte la mémoire de la Drosophile en rigidifiant la plasticité synaptique. Le phénomène, connu sous le nom de RAM-UP, est caractérisé par un élargissement de la synapse, qui peut être contré par une protection pharmacologique. Les travaux de la jeune chercheuse permettront de mieux comprendre ce processus.

Oriane Turrel en quelques mots

Thèse : « Neuropeptides et Néprilysines : rôle dans la mémoire chez la Drosophile », sous la direction du Docteur Valérie Goguel, École supérieure de physique et de chimie industrielles (Paris), École doctorale Cerveau – cognition – comportement (3C) – Spécialité Neurosciences, Université Pierre et Marie Curie.

Post-doctorat : « Défaut de mémoire dû à l’âge : un défi biologique et médical », sous la direction du Docteur Stephan Sigrist, Institut für Biologie, Freie Universität (Berlin).

Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs

Créé en 1990, le Prix pour les jeunes chercheurs est l’une des premières initiatives de la Fondation Bettencourt Schueller. Jusqu'en 2021, ce prix était décerné chaque année à 14 jeunes docteurs en sciences ou docteurs en médecine, pour leur permettre de réaliser leur séjour post-doctoral dans les meilleurs laboratoires étrangers. 349 jeunes chercheurs ont été distingués. La dotation du prix était de 25 000 euros.

Tous les lauréats du prix