Le Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs 2003 récompense Magali Periquet, post-doctorante, pour ses recherches sur de potentielles cibles thérapeutiques de la maladie de Parkinson.

De la dégénération des cellules nerveuses

La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative chronique. Elle se caractérise par la destruction des neurones à dopamine, impliqués dans le contrôle des mouvements du corps.

Chez la drosophile, Magali Periquet suit la piste du stress oxydatif et de l'accumulation de l'α-synucléine, comme potentielles cibles thérapeutiques de la maladie de Parkinson.

Le stress oxydatif implique ici l'oxydation et l'accumulation du neurotransmetteur dopamine, ce qui perturbe le fonctionnement de la cellule nerveuse.

L'alpha-synucléine est une protéine très abondante dans le cerveau. Dans le cas de la maladie de Parkinson, elle forme des agrégats anormaux et toxiques au sein des cellules nerveuses, qui contribuent au processus de mort cellulaire.

Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs

Créé en 1990, le Prix pour les jeunes chercheurs est l’une des premières initiatives de la Fondation Bettencourt Schueller. Jusqu'en 2021, ce prix était décerné chaque année à 14 jeunes docteurs en sciences ou docteurs en médecine, pour leur permettre de réaliser leur séjour post-doctoral dans les meilleurs laboratoires étrangers. 349 jeunes chercheurs ont été distingués. La dotation du prix était de 25 000 euros.

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