Gladys Liez Dompter la matière jusqu’à épuisement

Gladys Liez développe des créations personnelles aux formes épurées, aux lignes sobres et aux textures minérales telles des coupes et des plateaux de laiton, d’acier, de cuivre ou d’aluminium patinés au nitrate de cuivre, tout en répondant aux commandes plus spécifiques de la maison Chéret à Paris (spécialisée dans l’art liturgique) ou des éditions Serge Mouille. Dans toutes ses pièces, la dinandière s’intéresse particulièrement au décor gravé inspiré de la nature. Elle voue un soin et une patience infinis à la réalisation de ces « pièces fragiles, aérées et en même temps accidentées » dans lesquelles elle se reconnaît.

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C’est armée de son marteau ou de son maillet de buis que la dinandière Gladys Liez dompte la matière jusqu’à épuisement. Spécialisée dans la technique de la rétreinte (passage de la feuille de l’horizontale à la verticale pour la refermer vers l’intérieur), elle redécouvre chaque jour « la magie de transformer une feuille » au fur et à mesure des recuits. En finition, Gladys Liez imprime sur la surface des pièces une texture particulière. Le décor déchiqueté de « Lichen » suggère une érosion naturelle.