François Georges Étudier la réponse physiologique des neurones du BNST au cours du sevrage à la morphine
François Georges, post-doctorant, Laboratory of Neuromodulation and Behavior, University of Pennsylvania, Philadelphie (États-Unis), dans le laboratoire du Professeur Gary Aston-Jones.
- 1999 • Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs
Le Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs 1999 récompense François Georges, post-doctorant, pour ses recherches sur la réponse physiologique des neurones du BNST (noyau du lit de la strie terminale) au cours du sevrage à la morphine.
Le sujet de recherche du lauréat
Les personnes qui cessent abruptement de prendre des opiacés tels que la morphine après plusieurs mois d'usage, souffrent d'un syndrome de sevrage caractérisé par une succession de symptômes physiques, psychologiques et cognitifs. L'anxiété, l'irritabilité et la dépression comptent parmi les symptômes psychiques les plus fréquents.
Le noyau du lit de la strie terminale, ou BNST, est une petite région cérébrale sous-corticale, connue pour jouer un rôle central dans l'expression de l'anxiété chez de nombreuses espèces animales, dont l’homme.
Les travaux de recherche de François Georges consisteront à étudier la réponse physiologique des neurones du BNST au cours du sevrage à la morphine.
Prix Bettencourt pour les jeunes chercheurs
Créé en 1990, le Prix pour les jeunes chercheurs est l’une des premières initiatives de la Fondation Bettencourt Schueller. Jusqu'en 2021, ce prix était décerné chaque année à 14 jeunes docteurs en sciences ou docteurs en médecine, pour leur permettre de réaliser leur séjour post-doctoral dans les meilleurs laboratoires étrangers. 349 jeunes chercheurs ont été distingués. La dotation du prix était de 25 000 euros.
Tous les lauréats du prix