Permettre aux jeunes en difficulté de créer leur entreprise. Grâce à l’initiative CréaJeunes de l’ADIE, des jeunes issus de quartiers défavorisés se lancent dans la création de leur propre entreprise. Créée en 1989 par Maria Nowak, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) transpose en France le modèle de microcrédit mis au point par la Grameen Bank de Mohammed Yunus.

Permettre aux exclus du crédit bancaire et aux jeunes d’entreprendre

L’Adie finance sous forme de microcrédits remboursables les petits entrepreneurs qui n’ont pas accès au crédit bancaire, en particulier les chômeurs et les allocataires de minima sociaux. Elle les accompagne gratuitement avant, pendant et après la création de leur entreprise.

L’Adie a également décidé de renforcer son action pour les jeunes. Depuis des années, le taux de chômage des jeunes peut atteindre jusqu’à 40 % dans les quartiers sensibles. Or plus des deux tiers des jeunes de dix-huit à vingt-quatre ans souhaitent créer leur propre activité. Ce souhait est encore plus fort dans les zones urbaines sensibles.

Donner aux jeunes les clés de la création d’entreprise

En 2007, l’Adie a lancé le parcours CréaJeunes pour aider les jeunes à prendre leur vie en mains et créer leur entreprise. La méthode : entrer dans un cercle vertueux de confiance en soi et d’acquisition de savoirs et de conseils. Des ateliers et séances de formation introduisent aux différentes dimensions de la création d’entreprise.

Un tuteur bénévole accompagne chaque jeune dans son projet. Un jury entraîne les jeunes à présenter leur projet. Les bénéficiaires peuvent aussi s’appuyer sur le réseau de l’Adie pour se lancer.

  • Portrait d'Aude Guerrucci, bénéficiaire du programme "Créajeunes", en mars 2009.
    ©adie
  • ADIE
  • Pierre-Laurent Hahn, bénéficiaire du programme "Créajeunes", en octobre 2008.
    ©adie
  • ADIE

Le soutien de la Fondation

Le programme est déployé dans dix-huit sites. Selon les résultats, un tiers des jeunes ayant bénéficié de cet accompagnement a créé son activité dans les mois qui suivent, un autre tiers a trouvé un emploi salarié. La Fondation Bettencourt Schueller soutient l’accompagnement de 80 jeunes répartis dans toute la France.

Le soutien de la Fondation dans le domaine de la Solidarité

Promouvoir une société dans laquelle chacun trouve sa place.

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