Dans les quartiers prioritaires, où le taux de pauvreté et de chômage dépasse largement la moyenne nationale, les enfants sont les plus touchés. Ma Chance Moi Aussi agit dès l'âge de 6 ans pour prévenir les inégalités, leur offrant les clés pour choisir et construire un avenir digne et serein.

La France métropolitaine compte 1300 quartiers prioritaires. Dans ces quartiers, les difficultés sociales et scolaires sont omniprésentes. C’est pour lutter contre ce déterminisme social qu’André Payerne, industriel savoyard, a fondé en 2015 Ma Chance Moi Aussi, une association dédiée à briser le cercle de l’injustice et révéler les potentiels des enfants des quartiers prioritaires.

Depuis 2015, elle transmet aux enfants, âgés de 6 à 16 ans, les savoirs fondamentaux, les règles de vie en société et les apprentissages incontournables pour s’ouvrir au monde et à la citoyenneté. Initialement lancée à Chambéry, elle est aujourd’hui présente dans 3 régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Île-de-France et Bretagne. Des territoires dans lesquels elle a accompagné plus de 450 enfants dans 12 établissements pour la seule année scolaire 2023/2024.

Ma Chance Moi Aussi | Tous les enfants sont notre avenir

Sur l’année, chaque enfant bénéficie d’un accompagnement intensif de 700 heures 

Concrètement, cela se manifeste par un programme intensif de 700 heures par an. Chaque jour après l’école, pendant deux heures et par petit groupe de douze, ils travaillent tour à tour au renforcement scolaire, aux activités psychoéducatives et à des activités d’éveil artistiques et culturelles. Le mercredi, ils sont conduits à des activités sportives, permettant de rompre la sédentarité infantile, de découvrir de nouvelles disciplines et de faire leurs premiers pas de mixité sociale. Ils sont également accueillis la moitié des vacances scolaires, et participent à des séjours éducatifs organisés par l’association. 

De plus, des projets spécifiques sont menés en transverse des 12 établissements afin de sensibiliser les enfants et leurs parents à certaines thématiques sociétales telles que l’alimentation durable, le handicap, la biodiversité... Le tout encadré par un référent éducatif et de nombreux intervenants pluridisciplinaires tout au long de l’année.

Un travail est mené en étroite collaboration avec l’éducation nationale et les parents 

Avant d’être orientés vers Ma Chance Moi Aussi, les enfants sont d’abord repérés par leurs enseignants, à l’école. Une collaboration primordiale entre les professeurs et l’association, qui souhaite s’inscrire en complément de l’éducation nationale. Cela pour renforcer, de façon ciblée, le travail éducatif et comportemental de chaque élève en fonction de ses besoins. 

Les mairies, qui mettent leurs locaux à disposition, le milieu éducatif et les parents eux-mêmes sont parties prenantes du dispositif pour faciliter les échanges et assurer un lien précieux au plein épanouissement des enfants. 

Dans ce cadre, un programme de soutien parental de cinquante heures par an a été mis en place pour permettre à chaque famille de reprendre confiance et remettre les parents au cœur de l’éducation de leurs enfants. A travers des sorties et des temps partagés, des ateliers thématiques ainsi que des entretiens individuels réguliers, les parents sont pleinement impliqués dans le suivi scolaire et la progression globale de leur enfant.

  • © Ma chance moi aussi
  • © Ma chance moi aussi
  • Mini camp d'été organisé par l'association Ma chance moi aussi.
    © L. Menetrier
  • © Ma chance moi aussi

Des résultats probants pour les enfants accompagnés 

Une étude d’impact menée par le cabinet Koréis est venue démontrer l’efficacité du modèle préventif et global mis en place par Ma Chance Moi Aussi

Les résultats de l'étude concernant la scolarité des enfants accompagnés montrent que ces derniers arrivent en CP avec de plus grandes difficultés scolaires que les autres élèves mais que cet écart se réduit dès le CE1 jusqu’à se résorber en CM1. 

Un autre enseignement principal est la très forte baisse observée du taux de mesures éducatives (AED et AEMO) qui concernent les enfants suivis dès la première année d’accompagnement par l'association. 

Par ailleurs les données suggèrent une progression des enfants dans la gestion de leurs émotions au fil des années et les parents témoignent du rôle de l’association dans la santé mentale de leurs enfants. 

Enfin, tous les jeunes accompagnés par Ma Chance Moi Aussi en fin de collège ont choisi et trouvé une orientation scolaire ou professionnelle qui leur permettra demain de s’insérer dans la société. 

Parce que la Fondation Bettencourt Schueller croit en l’égalité des chances et en la nécessité d’agir de manière préventive, elle soutient l’association dans son développement pour lui permettre d’ouvrir 7 nouveaux établissements d’ici fin 2026.

Le soutien de la Fondation dans le domaine de la Solidarité

Promouvoir une société dans laquelle chacun trouve sa place.

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